Je n'étais pas retournée au jardin des plantes depuis tellement d'années que je ne me souviens même plus de ma dernière visite. Je n'avais de cet endroit que des souvenirs d'enfance. Les visites des serres surchauffées avec l'école, les mariés qui se faisaient photographier le samedi devant le parterre en forme de papillon, les promenades dominicales après les repas de famille qui s'éternisaient jusqu'au milieu de l'après-midi, le camion du marchand de glace garé devant la grande grille d'entrée. Et puis soudain, après toutes ces années, j'ai eu envie d'y retourner. Presque rien n'avait changé. J'ai retrouvé les aires de jeux, la serre surchauffée, le parterre en forme de papillon. D'aucuns trouveraient sûrement cet endroit vieilli ou usé mais moi j'ai trouvé cela merveilleusement suranné. Les rideaux verts passés au soleil de l'institut botanique, la rouille sur les hautes vitres de l'orangerie, les stores un peu cassés, les peintures un peu écaillées. Cette visite ce fut une petite madeleine de Proust et le temps d'un après-midi j'ai eu dix ans dans les allées du jardin des plantes.
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Le jardin des plantes | Caen
Je n'étais pas retournée au jardin des plantes depuis tellement d'années que je ne me souviens même plus de ma dernière visite. Je n'avais de cet endroit que des souvenirs d'enfance. Les visites des serres surchauffées avec l'école, les mariés qui se faisaient photographier le samedi devant le parterre en forme de papillon, les promenades dominicales après les repas de famille qui s'éternisaient jusqu'au milieu de l'après-midi, le camion du marchand de glace garé devant la grande grille d'entrée. Et puis soudain, après toutes ces années, j'ai eu envie d'y retourner. Presque rien n'avait changé. J'ai retrouvé les aires de jeux, la serre surchauffée, le parterre en forme de papillon. D'aucuns trouveraient sûrement cet endroit vieilli ou usé mais moi j'ai trouvé cela merveilleusement suranné. Les rideaux verts passés au soleil de l'institut botanique, la rouille sur les hautes vitres de l'orangerie, les stores un peu cassés, les peintures un peu écaillées. Cette visite ce fut une petite madeleine de Proust et le temps d'un après-midi j'ai eu dix ans dans les allées du jardin des plantes.
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2 commentaires:
Comment ne pas aimer ta ville... Moi, j'y viens régulièrement pour rendre visite à ma soeur et j'apprécie beaucoup. Je trouve cette ville très calme et "au cordeau". J'aime son atmosphère sereine et provinciale ainsi que son architecture simple (avec des grandes fenêtres qui doivent donner beaucoup de clarté aux logements). Quant au Jardin des Plantes, pas une fois où je n'y mets pas les pieds, pour son atmosphère désuète, comme tu l'as si bien décrit. Bises et peut-être aurais-je le plaisir de te rencontrer un jour, au hasard d'une balade.
Quelle belle description des serres, cette humidité et cette chaleur, c'est unique. Bravo pour ce beau papier.
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